Vous êtes victimes d’un harcèlement en milieu professionnel ? D’une discrimination de la part d’un collègue ? Vous avez vécu une agression sur votre lieu de travail ? Vous subissez des violences au travail ?
À propos de Speak-Uppers
Signaler la violence au travail ; mieux respecter les différences dans la sphère professionnelle.
La violence au travail
Profondément ancrée dans nos cultures, mal identifiée et toujours minimisée, la violence est encore considérée par beaucoup comme un mode de gestion efficace pour obtenir des résultats rapidement. Mais elle est progressivement perçue comme un moyen injuste, archaïque et contreproductif de gérer le collectif. Elle est, en effet, toujours vécue douloureusement par celles et ceux qui la subissent.
Conscients de ses effets néfastes, le législateur (au moyen des lois) et les organisations privées (dans le cadre de leur démarche RSE) tentent d’encadrer ces dérives individuelles, contreproductives pour l’ensemble de la société. Mais leur succès est mitigé.
Les dispositifs d’encadrement de la violence au travail et leurs limites
Sans preuves, la parole des victimes est souvent mise en doute. Quand elle n’est tout simplement pas ignorée, du fait du tabou qui entoure la violence. De dépit, quand ça n’est de honte, la plupart des victimes se taisent, renforçant ainsi leur vulnérabilité.
Quant aux dispositifs internes mis en place par les organisations pour recueillir la parole des victimes, ils se heurtent bien souvent au problème de la perte d’anonymat, ainsi qu’au phénomène de mise à l’écart. Malgré leur désir de justice, les victimes, déjà fragilisées, n’aspirent qu’à un retour à la normale.
La violence au travail, un phénomène persistant
Et la société faisant soudain mine de découvrir ce que les victimes nous disaient depuis longtemps sans qu’on daigne les entendre : une violence persistante - très présente au travail - ancrée profondément dans nos croyances et nos habitudes, contre laquelle les dispositifs existants n’ont qu’une efficacité limitée.
Il est désormais clair que la lutte contre ces violences relève du changement culturel individuel, qui dépasse largement les compétences du législateur et des organisations. Le changement doit venir des individus eux-mêmes - des salariés en 1er lieu.